Actualités, Algie vasculaire de la face

Témoignage de Claire souffrant d’algie vasculaire de la face

Bonjour à tous je me présente je m’appelle Claire, j’ai 29 ans et je suis commerciale sédentaire.

J’ai été diagnostiquée en 2014 d’une algie vasculaire de la face, en 2016 d’une Endométriose.

L’algie vasculaire de la face est une maladie neurologique,. Une douleur qui est présente quotidiennement,  Je n’ai pas eu une semaine de répit depuis 15ans.

Malgré toute ses étapes, je suis une personne qui relativise énormément. Je me dit qu’il y a toujours pire que moi. Je suis aussi très folle folle, une vrai pipelette… La maladie m’a fait comprendre qu’il faut profiter de chaque instant, et surtout ma devise garder le sourire.

 

Le diagnostique de l’AVF a été un soulagement car ont avait enfin un mot sur mes douleurs. Faut savoir que je suis migraineuse depuis l’âge de 12 ans, on m’a répété tellement souvent mais c’est dans votre tête, il faut vous détendre vous êtes stressée, prends un doliprane ça passera,  malheureusement les douleurs se sont accentuer au fil des années, à en devenir intenable et être accro à mon traitement, bien sûr pas de traitement adapté à mon état. Je réalise chaque jours la chance que j’ai d’être en vie.

Une neurologue tellement humaine qui m’a présenté les traitements en douceur, une crise en salle d’attente et là tout s’enchaine. On me place dans une salle avec de l’oxygène. Je ne comprends pas tout, la neuro vient me voir et tout en douceur elle m’explique que je suis atteinte d’algie vasculaire de la face et m’informe que l’oxygène est le premier traitement de crise. Je reste 15 minutes sous le masque, la douleur s’atténue légèrement mais est encore bien présente, la neurologue décide de me présenter le prochain traitement de crise. Une injection de triptan. Là j’ai réalisé que j’allais devoir me piquer par la suite pour ne pas souffrir… Je vais pas vous cacher que aujourd’hui encore malgré la douleur insoutenable, je suis encore hésitante lorsque je me pique.

L’acceptation de l’avf a duré 2 ans, les équipements lourd qui vous suivent quotidiennement n’ont pas arrangé aussi. Aujourd’hui, je fais vivre ma maladie, sur le ton de l’humour qui porte le nom de Cruella, elle a même sa propre page sur les réseaux sociaux 😊

Mais j’ai une chance phénoménale d’être entouré de personnes formidable, que ce soit ma famille qui ce sent impuissante fasse aux scènes de douleurs, mais qui m’apporte tellement de soutient et de force. Sans parler de mes amis, qui subisse les déboires de Cruella régulièrement pendant nos soirées ou à devoir annuler à contre cœur à  la dernière minutes l’invitation et pourtant ils sont toujours présents et ne me juge pas. Puis mes collègues de travail, chef qui prenne vraiment en considération le handicap oui parce que la maladie est un handicap quotidien, un hancap invisble mais je vous confirme un handicap lourd que je suis actuellement en train d’accepter. Au départ, j’étais malade mais je pouvais marcher, courir danser. Aujourd’hui j’ai cumulé beaucoup de fatigue et toutes ses activités sont plus fatiguante, donc beaucoup plus de repos 😊 Enfin, ma moitié, celui qui m’accompagne chaque jour dans ce combat depuis 10 ans, qui reste à mes côtés dès l’instant ou Cruella pointe le bout de son nez. Qui m’accompagne à tous mes rdv médicaux. Toute ses personnes c’est le plus beaux trésor que l’on peut avoir.

 

Au cours des dernières années, j’ai rencontré un  corps médical, qui est à l’écoute, qui se bats avec toi pour trouver des solutions pour te soulager. Malheureusement, il y a quelques exceptions qui ont croisé ma route. Accompagner des pompiers, après mettre taper la tête contre la lavabo une infirmière qui me dit vous inventez votre maladie quelle folle, Où encore ceux qui ne cherche pas à vous écouter, comme une neuro qui me prescrit des traitements que j’ai dejà pris, que je ne supporte pas et vous lance sur un ton sec « vous vous plaignez, mais vous ne prenez pas ses cachets » quelques mois après on me diagnostic des extrasystoles et un volter. Alors, j’ai un conseil à vous donner si vous ne vous sentez pas en confiance avec votre praticien ne prenez pas le risque d’être déçu par la suite. Si on vous propose de vous opérer, demander un second avis.

Après je repète tous les praticiens ne sont pas comme ça et heureusement qu’ils sont là.

J’ai toute mon admiration pour ces personnes qui se battent jour et nuit pour nous tous

 

Claire

 

 

 

2 pensées sur “Témoignage de Claire souffrant d’algie vasculaire de la face&rdquo ;

  1. Joanick Richard dit :

    Bonjour Claire, je suis moi aussi touché par cruella (j’aime bien, perso c’est saloperie de merde) je suis passé par plusieurs traitements dont l’oxygène, les injections sous cutanée et tout un tas de médicaments, certains plutôt efficaces au début. Depuis quelques jours je teste un nouveau traitement : le TRAMADOL et il est, (pour l’instant) le meilleur. Les douleurs s’atténuent rapidement et (encore une fois, pour l’instant) pas d’effets secondaires ressenti. Je te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve et j’espère que toi aussi tu trouveras un remède qui te soulage rapidement.
    Toutes mes amitiés
    Joanick

  2. MAGALIE dit :

    Bonsoir Claire
    Je suis atteinte aussi d’Algie Vasculaire depuis 7 ans – j’ai donc 1 traitement de fond comme vous tous d’Isoptine – Codéine pour les douleurs et bien sûr mon sauveur : ma piqûre d’Imiject, qui sans ça, me ferait tomber dans les pommes, la douleur étant tellement forte +++, causant des nausées et vertiges…Je suis en Invalidité 1 à mi-tps – mon travail est super, mes collègues également ! mon mari, mes 2 garçons, ainsi que mes belles filles supportent cela au quotidien – mais j’ai la sensation que personne ne comprend vraiment réellement mes douleurs – j’ai eu cet été 3 semaines de répit sans piqûre : c’était le rêve et là bam : la vie normale retrouvée : tout revient au galop ! je suis fatiguée mais pas désespérée !!! moi je l’appelle ma jumelle : j’avance en parallèle d’elle, je fais fonction d’elle pour gérer mes journées – j’ai mal tellement mal mais je me dis qu’il y a tjs pire !!! tout pendant que je peux vivre chez moi, donner le meilleur de moi même à mon mari et mes enfants, et mes collègues et amis qui ont de la compassion, j’avance, avec l’aide de mon petit chien Roméo qui est ma boule d’oxygène, mon moteur même parfois c’est drôle de dire ça (moi l’oxygène ne me soulage pas du tout) – bref cette foutue maladie nous ruine la santé mais pas le moral !!!!!! courage à vous tous et toutes – on se comprend enfin, merci pour ces échanges qui font du bien d’être réellement compris sur nos douleurs physiques et morales – prenez bien soin de vous tous – on va y arriver !!

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