Je me reconnais dans vos différents témoignages.
J’avais des crises très espacées jusqu’à maintenant. Quelques crises par ci par là. Mais en ce moment j’enchaîne quotidiennement des douleurs, ça me réveille la nuit.
Socialement je m’éloigne, je suis bougon, mon fils veut jouer avec moi et je suis indisponible. Je rate des jours et des jours de travail. Je suis devenu un père absent, un collègue sur qui on ne peut pas compter, un mari casse couille, un ami qu’on ne voit plus.
Ayant d’autres pathologies je ne peux pas compter sur les vasoconstricteurs, je me défonce aux morphiniques et aux gouttes de laroxyl. Je passe ma vie au pieu dans le noir.
Je faisais beaucoup de concerts en tant que musicien, je n’en fais plus ou presque plus, je n’ose pas reprendre de projet d’envergure puisque je serai celui qui à la fin le fait capoter.
Des fois j’aimerais que ça explose là dedans, au mois tout le monde serait peinard, moi le premier.